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Le mont Ventoux est un sommet français culminant à 1 912 mètres. Il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant du Massif des Baronnies et le plus haut sommet du Vaucluse.
En raison de ses particularités topologiques, géologiques et climatiques, il est une figure symbolique importante de la Provence ayant alimenté récits et représentations artistiques. Le lieu est fréquenté par les touristes et les sportifs cyclistes, randonneurs ou skieurs. C'est un site environnemental riche et fragile, comme en témoigne son classement en réserve de biosphère et en site Natura 2000.
Le sommet devrait son nom à une source latine remontant au IIe siècle, Vintur, divinité des sommets signifiant « qui se voit de loin », issue du celte Ven-top dont le sens serait plutôt « cime neigeuse ». Son ancien nom Ventour, que l'on retrouve au XIe siècle, est basé sur la racine oronymique préceltique went' mont. Il a été réinterprété par « venteux ». Il est vrai que le mistral y souffle souvent à plus de 100 km/h, et parfois jusqu'à 300 km/h.
Le mont Ventoux est un sommet de Provence culminant à 1 912 mètres. C'est le point culminant du Massif des Baronnies et le plus haut sommet du Vaucluse. Il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud et couvre environ 26 000 hectares,.
Situé à moins de 20 kilomètres à vol d'oiseau au nord-est de Carpentras, il est suffisamment éloigné des autres sommets de la région - le Signal de Lure (1 826 m) se trouvant à plus de 40 kilomètres à l'est - pour paraître plus haut qu'il ne l'est en réalité, ce qui lui vaut le surnom de Géant de Provence. De fait, au sommet, par temps dégagé, on découvre un panorama exceptionnel sur toute la chaîne des Alpes, la Mer Méditerranée avec l'ensemble du Golfe du Lion et la Camargue, la basse vallée du Rhône dont on peut parfaitement voir les méandres en direction d'Avignon, les Cévennes, le Massif central et même Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille par temps clair.
L'accès au sommet par le versant septentrional se fait depuis Malaucène par la D974. Sur le versant méridional, la D974 venant de Bédoin rejoint au niveau du Chalet Reynard la D164 qui monte depuis Sault en direction du sommet. La route est inaugurée en 1900. Il existe également plusieurs chemins forestiers sur chaque versant.
L'élévation importante du sommet a pour origine la compression due à la formation de la chaîne pyrénéo-provençale aujourd'hui disparue. Cette compression a bombé et fait chevaucher les roches de la montagne sur les terrains plus au nord, durant le Crétacé supérieur et le début du Tertiaire. Il y a 25 millions d'années, une mer peu profonde, la mer Miocène pénètre dans l'actuelle vallée du Rhône. Durant 20 millions d'années, des sédiments se déposent. Alors, le mont Ventoux, les Monts de Vaucluse et le Massif du Luberon forment des îles.
Plusieurs sources, pérennes ou non, sont directement liées à ces formations. Dans la vallée du Toulourenc (versant septentrional, près de Malaucène), à Notre-Dame-des-Anges, on observe un ensemble de petites sources pérennes presque dans le lit de la rivière, et, quelques mètres plus haut, la grotte de la Baume de quelques dizaines de mètres de long sur 2 à 3 mètres de haut et se terminant sur un conduit noyé, qui fonctionne comme un siphon lors des périodes de forte pluviométrie. Une source puissante jaillit alors de la grotte, à l'image de sa grande soeur la Fontaine de Vaucluse. Au Groseau, ainsi nommé d'après le nom du dieu celte Grasélos récupéré ensuite par les Romains puis les Chrétiens, un ensemble de sources pérennes jaillissent à flanc de rocher et, hydrologiquement proches du système de Notre-Dame-des-Anges, auraient servi à alimenter en eau Vaison-la-Romaine grâce à la construction d'un ouvrage par les Romains ; des traces du conduit ont d'ailleurs été retrouvées sur la route de Malaucène. Plusieurs résurgences apparaissent également tout le long du lit du Toulourenc, décelables lorsqu'elles jaillissent dans la rivière par leur température constante à environ 11-12 °C toute l'année.
Près du sommet, la source de Fontfiole, la plus haute du département, coule à 1 788 m.
Sur le versant méridional, on observe la Fontaine de la Grave (ou font des pastres), une source captée par une petite fontaine, ainsi que la Font d'Angiou.
Un proverbe provençal affirme que « quant lou Ventour a soun capéu, quant la Duranço soun mantéu, se plou pas aro ploura lèu », autrement dit « quand le Ventoux a son chapeau, quand la Durance a son manteau, s'il ne pleut pas maintenant, il pleuvra bientôt ».
Article détaillé : .
Le mont Ventoux présente une Flore d'une diversité rare : grâce à la configuration du massif, à ses versants très différents et à son histoire humaine, on rencontre une flore méditerranéenne, une médioeuropéenne, des espèces alpines, des forêts de mélèzes, de sapins ou de cèdres. Au sommet, zone d'éboulis thermoclastiques, soumise à un climat extrême, on trouve même une espèce observée en région Arctique. Nombreuses sont les espèces protégées ; certaines, très rares, ne se rencontrent que sur le Ventoux. Alors pour préserver l'environnement, la cueillette des végétaux, même non protégés, est déconseillée.
Les flancs du mont Ventoux sont couverts de plantes méditerranéennes comme le Chêne vert, mais aussi de cèdres de l'Atlas, de pins et de quelques cultures d'oliviers ou encore de Lavande sur les piémonts,.
Le mont Ventoux se distingue par un profil topographique très asymétrique. Le versant sud (Adret) est en pente douce, ouvert sur la plaine du Comtat Venaissin, bien exposé au soleil et la végétation y est méditerranéenne presque jusqu'au sommet. Parmi les végétations dominantes, on trouve des pins d'Alep entre 300 et 430 mètres d'altitude, puis des chênes verts entre 480 et 540 mètres ; de la Garrigue aux herbes aromatiques comme le thym et la Lavande vraie jusqu'à 1 150 mètres d'altitude ; ensuite, des hêtres de 1 130 à 1 660 mètres et des pins à crochets (sous-espèce de pins de montagnes) entre 1 480 et 1 650 mètres d'altitude. Enfin, le secteur alpin au-dessus de 1 810 mètres d'altitude.
Le versant nord (Ubac) est moins ensoleillé. Ses pentes sont abruptes, faites d'éboulis et de falaises majestueuses et sa flore y est médioeuropéenne et non plus méditerranéenne. Parmi les végétations dominantes du versant nord, on trouve des chênes verts jusqu'à 620 mètres d'altitude puis des noyers de 620 à 800 mètres. De la garrigue aux herbes aromatiques comme le Thym et la Lavande vraie entre 800 et 910 mètres d'altitude. Ensuite, des hêtres de 910 à 1 380 mètres et des pins à crochets (sous-espèce de pins de montagne) jusqu'à 1 720 mètres d'altitude. Enfin, le secteur alpin au-dessus de 1 720 mètres d'altitude.
La partie sommitale du mont Ventoux est couverte d'éboulis calcaires, ce qui peut faire penser vu de loin qu'il y a de la neige à son sommet toute l'année. Au milieu de cet apparent désert de pierres se cachent une grande variété d'espèces végétales d'affinités alpines, dont certaines sont extrêmement rares voire endémiques. Cette présence est très originale au coeur de la région méditerranéenne. Le pavot du Groenland ou le lys martagon, présents dans les éboulis sommitaux, pourraient en être les emblèmes.
La faune est principalement composée de sangliers, de cerfs élaphes, de Chamois, de mouflons corses, de chevreuils, de lièvres et de plus de 120 espèces d'oiseaux, rapaces ou nicheurs, parmi lesquels le Pic noir, l'Alouette lulu, le Pouillot véloce, le Bruant fou, le Faucon pèlerin ou encore le fameux Aigle royal.
La première ascension relatée serait celle entreprise le 26 avril 1336 par le Poète humaniste italien Pétrarque, qui décrit le panorama extraordinaire offert depuis le sommet. Cependant, la lettre du récit, probablement antidatée, n'aurait été écrite qu'en 1352 ou 1353, et la date aurait été choisie symboliquement. En effet, le 26 avril du Calendrier julien correspond au 9 mai du calendrier grégorien et, au XIVe siècle, l'Europe est au début du Petit âge glaciaire, ce qui fait que le mont Ventoux était certainement encore enneigé. Par ailleurs, il semblerait que Pétrarque ait été devancé au sommet quelques années auparavant, vers 1334, par le philosophe français Jean Buridan,,.
Au XVe siècle, une chapelle dédiée à la Sainte-Croix est construite au sommet sur décision de Pierre Valétariis, évêque de Carpentras et neveu du pape Sixte IV. À la fin du XVIe siècle, à la suite des guerres de religion, il n'en reste plus que l'Abside. César de Vervins, prêtre et chanoine théologal du chapitre métropolitain d'Avignon la fait reconstruire et, par testament du 12 novembre 1701 , laisse une rente de douze livres pour son entretien. Cette chapelle, sans doute pour sa difficulté d'accès, sert de lieu de pèlerinage pour invoquer la protection divine contre la Peste, comme en 1518. Pour fuir le « mal contagieux », les consuls d'Avignon se réfugient à Montfavet. Là, le Conseil de Ville, lors de sa scéance du mois de juin, mandate Joachin de Saze, consul, et Baudichon Falcon, « courrier de la ville », pour aller brûler un cierge à la Sainte-Croix. Toujours debout à la fin XIXe siècle, la chapelle sert d'abri lors de la construction du premier observatoire. Abandonnée au milieu du XXe siècle, elle est rasée. Elle est maintenant remplacée par une chapelle moderne qui a été inaugurée le 1er juillet 1956 .
Les chantiers navals de Toulon, dès le XIIe siècle, utilisent les arbres qui poussent sur ses pentes. Totalement déboisé — ou presque —, le mont Ventoux est replanté dans les Années 1860, à l'initiative de M. Tichadou, inspecteur des Eaux et Forêts, dans le cadre de vastes travaux appelés « restauration des terrains de montagne ». Des essences locales sont utilisées, notamment le Chêne, le hêtre, le pin, mais aussi des espèces exotiques comme le Pin noir d'Autriche ou le cèdre de l'Atlas qui s'acclimatent très bien.
Au XVIIe siècle, la fabrication par accumulation et tassement de neige dans les cavités et l'exploitation des cubes de glace transformée durant l'été est une activité importante utilisée entre autres pour la fabrication des sorbets ou la conservation de cadavres. Ce commerce, contrôlé par les Papes, s'étend jusqu'à Avignon, Marseille et Montpellier.
Le 25 juin 1711 , le Père Laval effectue l'ascension de nuit dans le but de connaître la situation géographique du sommet et d'effectuer des observations astronomiques. Quant à Michel Darluc qui fait l'ascension le 28 juin 1778 pour des études botaniques et géographiques, il publie ses résultats dans Histoire naturelle de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable dans les règnes végétal, minéral, animal et géoponique.
Théodore Aubanel, Pierre Grivolas et Frédéric Mistral entreprennent l'expédition de nuit un jour de septembre de la seconde moitié du XIXe siècle pour assister au lever du soleil à son sommet. Ce dernier relata cet évènement en ces mots : « Nous vîmes le soleil surgir, tel un superbe roi de gloire, entre les cimes éblouissantes des Alpes couvertes de neige ». Mais ce sont surtout des botanistes et des entomologistes que la montagne passionne. Ainsi, à la même époque, Jean-Henri Fabre s'intéresse à la flore du Ventoux, emmenant avec lui, durant ses expéditions, plusieurs scientifiques.
Depuis 1882, on trouve au mont Ventoux un observatoire de la météorologie nationale. Un émetteur de télévision, d'une puissance de 195 kW et dont le signal est si puissant qu'on peut le recevoir à 90 kilomètres à la ronde, a été construit à son sommet dans les Années 1960, utilisant un pylône de 50 mètres. Depuis le 31 mars 2007 , cet émetteur diffuse la TNT.
Les pentes du Ventoux constituent un immense espace pastoral de 25 000 hectares, comme l'atteste la présence de quelques jas.
Le 7 août 1921 , jour de course autombile, Gustave Daladier, pour la première fois, pose son avion sur un petit plateau au col des Tempêtes.
Au pied de son versant méridional, dans la région du Comtat Venaissin, riche en vignobles, une appellation d'origine contrôlée porte le nom de côtes du Ventoux. Un arrêté du 29 décembre 1951 définit d'abord les conditions de production du V.D.Q.S. Côtes du Ventoux. Puis la reconnaissance en AOC se fait à la date du 27 juillet 1973 . Le décret est modifié en 1980 et 1994. Les vins produits sont blanc, rosé, rouge. Il existe aussi une production de ces vins en primeur.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme sur le mont Ventoux. Tout d'abord, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Ensuite, le tourisme vert qui profite du cadre protégé qu'offre le mont Ventoux et ses environs. Enfin, le tourisme sportif car nombreux sont les touristes qui viennent voir cette montagne mythique du Tour de France et parfois même s'y essayent sur une partie du parcours, ou encore viennent pratiquer la randonnée ou faire du ski.
Le lundi 14 juillet 1902 , Adrien Benoît, qui vient d'exécuter la montée puis la descente du Ventoux sur son vélocipède fait parvenir une carte postale représantant l'Observatoire à l'un de ses amis et narre :
« L'ascension du Mont-Ventoux demande 7 heures en voiture, 6 heures à pied et 3 h ½ pour un cycliste entraîné (developpement 3 m au maximum). La descente vertigineuse, en roue libre, sur les pentes cailloutuses à 12% est une dangereuse acrobatie. J'ai brûlé deux freins et une paire de jantes en bois. Avis aux amateurs. »
La première ascension officiellement chronométrée a lieu le 12 juillet 1908 , lors du marathon du Ventoux. Le champion cycliste Jacques Gabriel escalade les 21.6 kilomètres en 2 heures et 29 minutes avec un développement de 5 mètres 10.
Trois itinéraires d'ascensions sont possibles pour le mont Ventoux :
Le Tour de France propose régulièrement l'ascension mythique de ce sommet, célèbre pour la raideur de sa montée tout autant que par la chaleur qu'il y fait en juillet et le vent qui y souffle. Le peloton franchit pour la première fois le Ventoux en 1951 au cours de l'étape Montpellier-Avignon. Charly Gaul en 1958, Raymond Poulidor en 1965, Eddy Merckx en 1970, Bernard Thévenet en 1972, Jean-François Bernard en 1987, Marco Pantani en 2000 et Richard Virenque en 2002 s'y sont notamment illustrés. Le record actuel de l'ascension par Bédoin est détenu depuis le 10 juin 2004 par l'espagnol Iban Mayo en 55 minutes et 51 secondes et a été établi lors du Critérium du Dauphiné Libéré 2004. Mais les plus grands y ont également connu des défaillances. Ainsi, lors de l'édition de 1967, le Britannique Tom Simpson est mort, victime du dopage, sous une chaleur étouffante de 35°C.
Le Masterseries est un défi organisé chaque année fin juin ou début juillet. La pratique du VTT se développe également.
C'est en 1885 qu'est ouverte et mise en service la première route d'accès au Ventoux. Le 12 septembre 1900 , trois véhicules automobiles de la marque De Dion Bouton se lancent à l'assaut de ses pentes.
Dès 1902, des courses de côte automobiles ont lieu régulièrement chaque année au mont Ventoux. Elles impliquent également des motos et des side-cars. Le premier vainqueur, M. Chauchard, parcourt les 21.6 kilomètres avec une moyenne de 47.501 km/h sur Panhard. Le 13 septembre 1908 , Bablot, un pilote marseillais, au volant de sa Brasier quatre cylindres, pulvérise le record de montée en 19 minutes et 8 secondes soit à une moyenne de 67 km/h.
L'histoire de cette course est traditionnellement divisée en trois époques : de 1902 à 1913, c'est le temps des pionniers automobilistes, de 1921 à 1936, celui des « gentlemen drivers » et de 1947 à 1976, les temps modernes. Depuis la première course, le record automobile a été battu 26 fois, 21 fois en moto et 15 fois en side-car. La moyenne de 100 km/h est dépassée en 1957 par Willy Daetwyler sur Maserati. En 1969, Peter Schetty sur Ferrari 212 E établit le record de 129.422 km/h. De 1902 à 1936, le départ est donné à Bédoin et l'arrivée au sommet ; de 1937 à 1976, le départ se fait au fameux virage de Saint-Estève et l'arrivée au chalet Reynard, à 6 kilomètres du sommet ; enfin, depuis la restauration de la course en 1988, le tracé se déroule sur 10 kilomètres,.
Sur le versant nord du mont Ventoux, au pied du mont Serein culminant à 1 445 m, se trouve une station de ski installée depuis le milieu des Années 1920.
L'écrivain, peintre et alpiniste Pierre de Champeville, fondateur et premier directeur du syndicat d'initiative de Carpentras, a été le premier convaincu de la possibilité de créer une station de sports d'hiver sur l'un des versants du Ventoux. Après une reconnaissance positive de sa part en mars 1925, il organise au cours de l'hiver 1925-1926 plusieurs excursions avec démonstration de ski dans le vallon des Pointes.
Face au succès rencontré, la nécessité d'offrir un abri aux skieurs incite les Syndicats d'Initiative d'Avignon et de Carpentras à aider Eugène Reynard, un apiculteur de Bédoin, propriétaire d'un terrain au mont Serein, à édifier sur celui-ci un refuge connu depuis sous le nom de chalet Reynard.
Dès 1927, sous l'impulsion de Champeville, commence la mise en état du plateau du Contrat et les premières pistes sont fréquentées l'année suivante. L'équipement du site Contrat / mont Serein terminé, le ski-club du Ventoux d'Avignon prend à son tour l'initiative de faire construire le refuge Chanvert sur le versant nord. Dans le même temps, les politiques interviennent pour faire tracer une nouvelle route allant de Malaucène vers le sommet du Ventoux via le mont Serein.
La popularisation de ces aménagements est faite par Champeville lui-même au cours des années 1930-1931 avec une série d'articles qui paraissent dans la presse nationale et locale.
Aujourd'hui la station du mont Serein offre 12 kilomètres de pistes de Ski alpin et 7 kilomètres de Ski nordique, et un hôtel-restaurant. La station a su diversifier ses activités en proposant des loisirs l'été comme l'équitation, le Vélo tout terrain, la Tyrolienne, la grimpe d'arbre ou l'initiation à l'Astronomie. La pratique du parapente sur le mont Ventoux est apparue à la fin du XXe siècle.
Le GR 4 débute l'ascension à Malaucène à l'ouest, emprunte la combe de Comentige avant d'atteindre le col du Comte et en continuant par la combe de Pré Long jusqu'à la station du mont Serein, où un changement de direction au sud permet d'atteindre le sommet. Le sentier redescend par la crête vers l'est, en passant par le col des Tempêtes et le col de la Frache, puis en direction du sud-est jusqu'à Sault.
Le GR 9 passe par Buis-les-Baronnies et s'oriente rapidement vers le sud où il rejoint peu après le col de Font Combran le GR 91. Il franchit le Toulourenc à Brantes et rejoint la station du mont Serein à l'ouest. Contrairement au GR 4, il ne monte pas jusqu'au sommet du mont Ventoux, mais bifurque à l'est à flanc de montagne, 400 à 500 mètres sous la crête. Il s'oriente ensuite vers le sud, en direction des gorges de la Nesque, et finalement à l'est jusqu'au hameau de Saint-Jean au sud de Sault.
Le GR 91 propose une option de contournement par l'ouest, en suivant le Toulourenc au nord du sommet, jusqu'à Malaucène puis en s'orientant franchement vers le sud. La variante GR 91a relie par le bas du versant sud le GR 91 et le GR 9. Le GR 91b propose une option assez similaire et parallèle, mais un peu plus haute, sous les crêtes. Le GR 91c propose une option de contournement par l'est, en reliant le GR 9 - 91 au niveau du Toulourenc au GR 4 à Sault.
Plusieurs GR Tour de Pays (Tour des Baronnies, Tour des Dentelles de Montmirail, Pays de la Pierre) approchent également les versants du mont Ventoux.
Depuis 1990, le territoire du mont Ventoux est classé par l'UNESCO comme étant une « réserve de biosphère ». Six zones centrales ont été délimitées afin de protéger les paysages, les écosystèmes et les espèces qui y cohabitent, sur une superficie totale de 2 126 hectares. Le sommet du Ventoux (963 hectares), au-delà de 1 000 mètres, est une zone d'éboulis calcaires possédant une flore rare. Le mont Serein (409 hectares) présente un mélange de forêts et d'alpages. La hêtraie (98 hectares) possède des arbres très anciens, fait rare au mont Ventoux. La cédraie (98 hectares) est le résultat d'une opération de reboisement particulièrement réussie. La Tête de l'Émine (81 hectares) présente une flore exceptionnelle abritant de nombreuses espèces d'oiseaux. Enfin, les gorges de la Nesque (963 hectares), la zone la plus basse en altitude, offre des falaises vertigineuses creusées dans la roche calcaire entre le mont Ventoux et les Monts de Vaucluse, abritant de nombreuses espèces et recelant des trésors archéologiques. Une aire tampon de 26 830 hectares, faiblement peuplée, entoure ces zones centrales et abrite des activités traditionnelles. Une zone de transition, plus densément peuplée, complète le dispositif de la réserve et incite à des actions de développement durable. 34 communes du département de Vaucluse autour du mont Ventoux bénéficient de cette désignation prestigieuse en reconnaissance de son patrimoine naturel exceptionnel, de ses paysages, de son historique et de ses activités humaines respectueuses qui ont façonné ces patrimoines.
Des mesures de protection existent également dans le cadre d'un périmètre Natura 2000 sur une superficie de 3 140 hectares. Sur cette aire comprise entre 700 et 1900 mètres d'altitude, des données très précises décrivent le milieu : 25% de roches et éboulis, 18% de landes et brousailles, 15% de résineux, 15% de forêts mixtes, 10% de pelouses sèches, 10% de pelouses alpines, 5% de caducifoliées et 2% d'espèces sempervirentes non résineuses. Ces zones font partie de la Trame verte nationale, décidée par le Grenelle de l'environnement en 2007.
Deux espèces endémiques à cette région ont été trouvées au mont Ventoux : Lithobius delfossei, uniquement connue en Isère, dans les Hautes-Alpes et le Vaucluse, et Lithobius subtilis geoffroyi dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse.
Le 28 mars 1598 , en pleine épidémie de Peste, Thomas et Félix Platter partent de Bédoin vers le sommet et décrivent pour la première fois la Flore du Ventoux.
En 1634, Nicolas Claude Fabri de Peiresc, dans le cadre de son étude sur la source des vents, décrit la grotte nord du Ventoux. Il fait l'ascension du mont en compagnie de son ami l'astronome et mathématicien Athanase Kircher qui vivait alors à Avignon depuis deux ans.
Roumanille décrit sous forme de lettres pour sa soeur Toinette une ascension qu'il a effectuée en 1852 lors d'un pèlerinage.
Jean-Henri Fabre déclare 25 ascensions du mont Ventoux dans son tome I de Souvenirs Entomologiques et décrit scientifiquement les lieux et plantes.
Frédéric Mistral relate en 1906 son ascension du mont Ventoux dans Mes origines, mémoires et récits (Moun espelido, Memòri e Raconte).
L'une des plus anciennes peintures représentant le mont Ventoux est Le couronnement de la Vierge, oeuvre du milieu du XVe siècle (1453-1454) d'Enguerrand Quarton et actuellement conservée au musée de Villeneuve-lès-Avignon.
Un autre peintre dont le nom s'est perdu représente en 1480 le mont Ventoux dans Retable des Pérussis.
Par la suite, des peintres comme Pierre Grivolas, Jules Laurens, Paul Vayson, Marius Jouve, René Seyssaud, Pierre de Champeville, Paul Surtel, Alfred Bergier ont peint le Ventoux et ses alentours, ses villages ou encore ses habitants.
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